Héritier Wata sur l’audio de l’artiste Fabregas : « Il y aura toujours ceux qui reconnaîtrons ta grandeur et ceux qui vont la contester. Mais il reste quand même notre maestro.»

Le chanteur congolais Héritier Watanabe dit ne pas être choqué par les propos rabaissants tenus par son collègue du domaine musical, Fabregas le Métis Noir, à l’endroit de son orchestre. Il prône plutôt la liberté d’expression et de pensée et laisse à chacun le droit dire ce qu’il pense.

En fait, l’audio d’une communication téléphonique entre Le Métis Noir et son ancienne danseuse Philo a fuité et son contenu choque les internautes congolaise depuis presque une semaine. Dans cette conversation privée, on entend Fabro dire : « votre acte a fait croire au monde que ce petit orchestre qui joue dans des petites buvettes de rien du tout comme « Djonga » (Un bar basé à Paris où tout se passe à la congolaise) est un grand groupe musical stable », des propos qui envoient à la Team Wata qui avait effectué une séance de répétition à cet endroit durant son séjour européen.

De passage à l’émission « Grosse Caisse » diffusée sur la chaîne Télé kinoise Kin 24, Héritier Wata, répondant à la question du chroniqueur avec beaucoup de sagesse, a placé un mot au sujet dudit audio.

« Petit orchestre ? Oui peut-être que nous le sommes. Il faut laisser aux gens la liberté de pensée parce que c’est sacré et nous sommes en démocratie. En démocratie ont dit là où ta liberté s’arrête, c’est là où celle de l’autre commence. Et dans la démocratie on prône d’abord la liberté d’expression et de pensée… Toutes ces libertés, moi, je ne peux pas les priver à quelqu’un. Oui, il a le droit de dire que notre groupe est un petit orchestre par rapport à sa vision, par rapport à sa manière de concevoir les choses dans son esprit et par rapport à ce qu’il réalise ou par rapport à son groupe », a-t-il expliqué pour Grosse Caisse.

Avant de renchérir : « Une personne comme moi ne peux pas passer à la télé pour contredire quelqu’un qui nous traite de petit orchestre, c’est quand même notre Maestro.
La seule chose que je peux rectifier c’est qu’on avait pas fait un concert à Djonga, c’était plutôt une répétition…

Je pense qu’il s’en est plutôt pris à mes danseuses et ça revient à ces dernières de répondre à cela le jour où elles seront sur ce plateau. Donc il va s’expliquer avec mes danseuses. Musique et vie marchent ainsi. Il y aura toujours ceux qui reconnaîtrons ta grandeur et ceux qui vont la contester. Mais il reste quand même notre maestro.»

RM La Fleur Du-béton

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