Ndombolhino, le propulseur de la culture congolaise dans le monde

Parler de la culture congolaise ses 15 dernières années, c’est faire aussi référence à Ndombolhino Leader, ce jeune ambitieux qui est promoteur de la plateforme numérique qui son nom.
 
Avec plus de 47 millions de vues sur Youtube et plusieurs autres millions sur sa page Facebook (Meta), Ndombolhino comporte une grande base des données des œuvres des artistes congolais. Allant des clips, jusqu’aux interviews en passant par des concerts, des reportages…cette plateforme est un vrai témoin de l’avancée de la culture nationale.
 
Depuis 2006, Ndombolhino est déterminé de propulser la culture nationale. A la base une passion, ce congolais vivant en France a décide créer une entreprise pulpayer qui continue d’évoluer dans sa vision, celle de vendre au mieux les œuvres discographiques des talents nationaux.
 
Au cours d’une interview avec notre rédaction, Ndombolhino est revenu sur la folle histoire qui se cache derrière le lancement de son média. Entretien.

STRONG2KIN MOOV : Comment vous présenter au grand public ?
 
NDOMBOLHINO : Je me présente comme un défenseur de la musique congolaise, un passionné on va dire un haut fonctionnaire de la musique congolaise (Rire). Je suis un amoureux de la culture de mes origines.
 
 
S2K : Depuis années, vous possédé une grande base de données des œuvres des artistes musiciens. D’où vous ai venu cette idée ?
 
ND : Cela va faire 15 ans que je suis dans le milieu musical congolais. Je recevais toujours en exclusivité les dernières nouveautés des œuvres musicales des artistes congolais qui venaient fraîchement de Kinshasa. A l’époque, il n’y avait pas les plateformes digitales dédiées à la musique notamment iTunes, Spotify, Deezer…donc toutes les œuvres sortaient d’abord au bled (au pays, NDLR) avant d’arriver ici en Europe. Et, comme j’avais des cousins Deejay qui m’envoient toutes les nouveautés ; Alors j’ai décidé de crée une plateforme numérique pour partager ou assurer une large diffusion.
 

S2K : Racontes-nous l’histoire qui se cache derrière votre vocation ?
 
ND : Ma vocation c’est l’amour du pays, du drapeau de la culture. J’aime vraiment mes racines c’est pour cela, je me suis toujours donné à fond pour que notre culture soi toujours d’actualité.
 
 
S2K : Quelles relations entretenez-vous avec différents artistes ?
 
ND : De très bonnes relations et dans le respect c’est très important.
 
 
S2K : D’autres dans l’opinion pensent que vous piratez les œuvres des artistes. Explique-nous, comment vous vous arrangez avec les artistes ?
 
ND : Beaucoup des personnes parlent c’est les mêmes qui me suivent dans tous mes réseaux sociaux. Grâce à la popularité de ma plateforme, le média en ligne Ndombolhino, beaucoup d’artistes ont eu une visibilité et on entamé leurs carrières.
 
Aujourd’hui, certains des artistes qui ont fait les premiers chez nous, ont percé. A l’époque, les artistes congolais ne s’intéressaient pas aux réseaux sociaux ou soit aux plateformes numériques donc c’est moi qui leur à donner de la force à travers le monde.

S2K : A ce jour, combien des œuvres comptez-vous dans votre bibliothèque ?
 
ND : Waouh ! Il faut que je regarde sur YouTube et Facebook mais ont dépasse largement la barre de 3000 éléments dont les clips, des interviews, des concerts et même des théâtres congolais.
 
 
S2K : Comment vous arrivez à convaincre les artistes afin qu’ils confient leurs œuvres ?
 
ND : (Rire) Bon pour vous dire vrai c’est les artistes qui viennent à moi. Je n’ai jamais demandé une œuvre à un artiste. Chacun d’eux voit son intérêt de collaborer avec moi. C’est-à-dire que, l’artiste a la visibilité et moi j’ai la popularité et la réputation aujourd’hui on appelle ça : Followers.
 

S2K : Quelle est l’une des grandes réalisations de votre parcours dans cette vocation ?
 
ND : Grâce à mon média, beaucoup d’artistes on été connu à travers le monde. Plusieurs on eu la lumière grâce au média. Personne ne peut le nie. Mon média à contribuer à l’avancée de notre culture et à notre musique. J’apportais les éléments aux gens qui s’ennuyaient chez-eux en attente de nouveautés.
 
A l’époque où le mouvement combattant avait le contrôle de tous les boucliers de la culture c’était moi la clé. C’est une grande fierté. Plusieurs artistes on fait leurs premiers millions vus via « Ndombolhino » et ça c’est une grande victoire. Je peux dire que cela me propulse au rang des légendes.
 
 
S2K : Aujourd’hui, avec l’accessibilité sur les plateformes digitales, pensez-vous que votre travail a perdu un tout petit peu de la place ?
 

ND : Je reste une référence. Dans le domaine, mon média est toujours plus suivi que beaucoup d’artistes congolais. Mon rôle n’est pas fini. Il y a beaucoup d’artiste qui ont besoin de mes services. Même Si j’ai plus les mêmes motivations que quand j’avais à 19 ans mais j’ai réussi à transformer ça en business et ça rapporte largement ses fruits. Je vis de mon métier. Aujourd’hui, « Ndombolhino » est une entreprise.
 
 
S2K : Nous avons aussi appris que vous produisiez des artistes. Parles-nous un peu plus là-dessus !
 
ND : Oui. Je pense que je devais aussi évoluer est évité de stagné. J’ai passé ma vie à faire connaître des artistes à donné de la force maintenant. Je veux aussi investir sur des artistes est des projets. J’ai beaucoup d’ambitions vous savez comme monté une boîte de nuit Ndombolhino à Kinshasa. Très bientôt, les portes de Ndombolhino TV vont ouvrir à Kin.

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