Canal+ accusé d’avoir ignoré les messages de supporters congolais, Charles Mbuya éclaire la lanterne d’internautes !

Charles Mbuya, journaliste sportif congolais, éclaire la lanterne de l’opinion publique au sujet de la polémique sur les messages de supporters congolais pas mis en avant au cours de la division du match Côte d’Ivoire – RD Congo (1-0).

Après un vaillant parcours durant la coupe d’Afrique des nations édition 2023, la RD Congo s’est fait éliminer en demi-finale mercredi dernier par la Côte d’Ivoire, pays hôte (1-0). Une rencontre que les hommes de Sébastien Desabre ont abordée avec un message fort sur le massacre qui se déroule dans la partie est de l’ex-Zaïre depuis quasiment trois décennies.

Cependant, une polémique a éclaté sur les réseaux sociaux quelques heures après la défaite des Léopards. Pour bon nombre d’observateurs, les supporters congolais dénonçant ce génocide auraient été ignorés par la réalisation au cours de la diffusion dudit match.

D’après eux, la chaîne de télévision généraliste française Canal+ aurait volontairement évité les fans de Léopards dans le but d’occulter les messages brandis par ces derniers (Génocide, stop à la guerre, paix à Goma…). Sur la toile, Charles Mbuya, journaliste et commentateur sportif, a éclairé la lanterne de l’opinion publique en répondant au commentaire d’un internaute :

« L’organisateur qui filme sa compétition et qui la distribue aux télévisions qui ont payé les droits ne veut pas qu’un match de football soit une tribune pour faire passer des messages publicitaires, politiques ou autres : au moins ce qu’il autorise au préalable. Les règlements sanctionnent d’ailleurs les joueurs qui écrivent des messages sous leur maillot. On peut ou ne pas être d’accord avec ça, mais on doit le savoir », a-t-il expliqué.

Relayés par plusieurs médias et pages sur les réseaux sociaux, les propos de Charles Mbuya n’ont pas été suffisants pour éteindre la polémique. Le sujet est encore au cœur du débat et continue à faire couler beaucoup d’encre et de salive.

RM La Fleur Du-Béton

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