
Le rappeur rd-congolais Alesh a publié un poème intitulé « Oui, nous sommes des haineux ». Ce texte, largement relayé sur les réseaux sociaux, dénonce l’injustice, l’impunité et le mépris du pouvoir face à la souffrance du peuple.
Alesh s’adresse directement aux dirigeants, qu’il accuse de détester la critique, la pensée libre et la mémoire collective : « Vous détestez les jeunes qui pensent, vous détestez les femmes qui résistent, vous détestez les aînés qui parlent de mémoire. »
Il dénonce les conditions de vie précaires, les détournements de fonds publics et l’absence de services de base : « Nous avons la haine des écoles sans craies, des hôpitaux sans seringues, la haine de devoir mendier notre propre avenir. »
Dans ce texte, Alesh rejette la haine aveugle, mais revendique une colère légitime : « Notre haine n’est ni aveugle ni sauvage. Elle est mémoire, elle est résistance. »
Il critique aussi le traitement des artistes et des intellectuels indépendants : « Vous détestez les artistes qui ne chantent pas vos louanges, vous détestez les plumes qui grattent vos impostures. »
Enfin, il pointe la fracture sociale entre une élite politique protégée et un peuple abandonné : « Vous détestez qu’on parle du salaire du député face au revenu d’un enseignant d’école primaire. »
À travers ce poème, Alesh prend position et rappelle que l’art peut être un moyen de résistance. Son texte devient un manifeste porté par une jeunesse lucide et déterminée.






























































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