Le gouvernement congolais serre la vis. Face à l’essor inquiétant de cliniques de chirurgie esthétique clandestines à Kinshasa et dans plusieurs grandes villes du pays, le ministère de la Santé publique a annoncé une mesure radicale. la fermeture de tous les centres pratiquant des interventions comme les injections de remplissage ou les « BBL » (Brazilian Butt Lift) sans cadre légal.
Cette annonce fait suite à une interpellation du député Guy Mafuta Kabongo, qui a soulevé la question des risques sanitaires majeurs liés à ces pratiques, souvent réalisées dans des conditions douteuses.
Le ministre Dr Roger Kamba a été clair devant l’Assemblée nationale, hier, mercredi 26 novembre : « La médecine esthétique n’est ni reconnue, ni encadrée en RDC. Il est donc impossible de délivrer des autorisations à ce jou ». En l’absence de toute loi sur le sujet, ces activités sont qualifiées d’illégales et dangereuses.
Des inspections récentes ont mis en lumière un tableau alarmant : produits non homologués, locaux insalubres, personnel non qualifié et actes médicaux réalisés sans aucune autorisation.
Les autorités dénoncent une banalisation des risques par des jeunes attirées par des standards de beauté souvent importés des réseaux sociaux.
