« Depuis que je fais de la musique, je n’ai pas encore acheté de maison… » : la surprenante révélation de Denis Ngonde !

En 46 ans de carrière, Denis Ngonde, une légende du gospel en République Démocratique du Congo, n’a visiblement pas amassé une fortune dans la musique. Pourtant, ce chanteur a connu un grand succès durant les années 90 et début 2000, avec des chants de louange et d’adoration qui ont profondément béni la communauté chrétienne.

Dans une interview diffusée sur YouTube, ce chantre a fait une révélation qui a surpris de nombreux internautes. L’interprète du titre « … » a expliqué que, malgré le renom et la reconnaissance qu’il a reçus grâce à ses œuvres artistiques, il ne possède pas de maison. Son domicile est une maison louée, où il vit en tant que locataire.

« Depuis que je fais de la musique, je n’ai pas encore acheté de maison, et personne ne m’a aidé financièrement à en acquérir une. Je n’ai même pas les moyens d’envoyer mes enfants en Europe. Si Dieu touche les cœurs, ils pourront peut-être m’acheter une maison à l’avenir. Le fait est que je ne possède pas de parcelle, je n’ai reçu aucune aide financière pour en acheter, alors que dois-je faire ? », a-t-il révélé.

Ces mots résonnent comme un cri du cœur et illustrent clairement la dure réalité à laquelle font face de nombreux artistes congolais. Dans un pays où l’industrie musicale peine à se structurer, les créateurs se battent pour être reconnus et rémunérés à leur juste valeur. La musique, qui devrait être une source de revenus et de reconnaissance, devient souvent un chemin semé d’embûches. Les artistes, comme Dénis Ngonde, doivent faire face à un système qui ne valorise pas leur travail.

Les droits d’auteur, pourtant essentiels pour protéger les créations artistiques et garantir une rémunération équitable, manquent cruellement de mise en œuvre. Cette situation entraîne une précarité économique pour ceux qui consacrent leur vie à faire résonner la bonne nouvelle à travers la musique. Bien qu’il s’agisse avant tout de l’œuvre de Dieu, « celui qui sert à l’autel mange à l’autel », dit-on.

Pour Dénis Ngonde, le rêve d’acquérir une parcelle ou d’offrir un avenir meilleur à ses enfants semble lointain. Pourtant, il garde espoir que ses enfants pourront un jour réaliser ce rêve si cher à son cœur. Cette situation soulève une réflexion profonde sur la nécessité de bâtir une industrie musicale solide en République Démocratique du Congo. Les artistes méritent une reconnaissance et un soutien à la hauteur de leur travail.

Il est crucial d’encourager les initiatives qui visent à protéger les droits d’auteur et à créer un environnement propice à la création artistique. En fin de compte, la musique doit être célébrée comme un pilier de la culture et de l’identité congolaises, mais elle ne peut prospérer que si ceux qui la créent sont soutenus et valorisés.

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