12 décembre 1970, ce jour où Tabu Ley devenait le premier artiste africain à prester à l’Olympia de Paris

12 décembre 1970 – 12 décembre 20222, 52 ans se sont écoulées depuis la présentation historique du Seigneur Tabu Ley à la mythique parisienne : Olympia.

Bien avant d’être connu comme étant le géniteur de Youssoupha et de plusieurs autres personnalités du show-business, celui qu’on appelait affectueusement  » Seigneur Ley » était déjà une légende vivante de la musique à son époque.

Révolutionnaire, le président de l’orchestre African Fiesta plébiscité par le chef de l’Etat de l’époque le Maréchal Mobutu et son entourage eu la chance de livrer un spectacle à Kinshasa devant Mr Bruno Coquatrix patron du mythique Olympia de Paris qui avait fait le déplacement de Paris à Kin pour voir de ses propres yeux et être sûr du talent et de la performance de ce premier noir qui voulait jouait dans sa salle qui jusque-là ne prenait que des blancs, aucun africain n’avait alors tenté de s’aventurer dans cette marmite occidentale.

Tabu Ley, le calendrier chargé

Après un premier spectacle réussi du 12 décembre 1970, le Seigneur Rochereau (âgé de 30 ans) enchaîna 25 autres jours d’affilées pour un total de 34 spectacles exceptés les dimanches. 16 jours comme tête d’affiche et 10 jours en première partie des concerts du grand Julien Clerc qui lui aussi était séduit par la vivacité de Tabu Ley et son African Fiesta.

Spectacle historique, dit rencontre historique, après sa tournée réussie Tabu Ley était invité par le président sénégalais de l’époque et valeureux défenseur de la negritude, Léopold Sedar Senghor qui l’avait déjà écrit une lettre de félicitation quelques temps avant son concert pour la sortie du single “Mokolo na ko kufa” qui avait fait le tour du monde en son temps.

Mort depuis 9 ans, Tabu Ley repose en paix auprès de ses ancêtres après une longue et glorieuse carrière.

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