Le groupe MPR immortalise King Kester Emeneya dans “Malembe”

Après un succès des tubes Semeki, Dollars, Tika Biso to vanda… le groupe MPR a dévoilé le week-end dernier le tube « Malembe », une nouvelle chanson qui révolutionne la musique congolaise. Rien d’étonnant, le MPR veut tout simplement dire Musique Populaire de Révolution.

Un World music en lingala, oui c’est possible
Zozo et Yuma ont démontré encore une fois aux mélomanes congolais que c’est possible de chanter et se démarquer au monde en chantant en lingala et non français ou en anglais.

Jadis on pensait que le monde du RAP ne connaissait que des langues étrangères, cependant avec la MPR, on découvre et confirme que c’est possible de chanter même en kikongo et se démarquer dans le monde. Dans le son « Malembe », ces jeunes rappeurs riment en lingala. Mais comment arrivent-ils à le faire ? Eux seuls connaissent le secret.

Une chanson sans dédicace, c’est possible en RDC
Les « Mabanga », une réalité très courante dans la musique en RDC. En quête de sécurité financière, nos artistes ne peuvent pas faire la musique sans dédicacer quelques mécènes de la musique ou quelques « Boss » du pays, mais ces jeunes de la MPR arrivent à faire toute une chanson sans dédicaces.

C’est juste une nouvelle innovation musicale, ils sont là pour révolutionner la musique congolaise.

L’éducation et conseils au rendez-vous
« Malembe » une insanités quelconques qui s’adresse à toutes les catégories de la population, interpellant en premier lieu les jeunes filles infidèles qui passent leur temps à sortir avec tous les garçons qui se pointent et celles qui préfèrent les fameux « sugar dady » au détriment de jeunes de leur génération. Nos artistes leur demandent de se calmer un peu en disant « doser muke malembe, Kinshasa eza kilo ko tia ango n’a mutu » pour dire que les dégâts ont toujours été graves et ça crée toujours des problèmes. En second lieu, aux jeunes garçons, ils demandent de travailler pour leur survie et de toujours faire ou vouloir ce qu’ils peuvent avoir avec le peu de moyens qu’ils ont et de ne pas envier une vie sociale qu’ils n’ont pas.


Comme ils le disent, on peut acheter une montre mais pas le temps, ne soyons pas pressés dans la vie, la vie d’apparence, vivre pour plaire au monde n’est pas une bonne idée. Travaillons et méritons sur ce que nous voulons, déjà la vie n’a jamais été un cadeau mais elle est un combat. Alors, que le meilleur gagne.

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