« Comment pourrais-je tuer la mère de mes enfants ? », Marcello Tunasi dénonce les attaques de sa belle-famille

Ce dimanche 3 août, un an après la disparition de son épouse Blanche Odia, le pasteur Marcello Jérémie Tunasi a fait une révélation choc. Il dénonce les pressions et accusations dont il est victime de la part de sa belle-famille, liées à la succession et à son héritage.

« J’aimerais que ça passe en ligne. Comme le combat est sur internet, la réponse est sur internet également. Je n’avais pas l’intention de m’exprimer publiquement à ce sujet, mais voyant le plan manifeste de l’ennemi de semer la division et de tenter de déstabiliser la communauté chrétienne, j’ai été conduit à sortir de mon silence », a-t-il affirmé.

Selon lui, un membre de sa belle-famille lui aurait demandé de rester veuf « jusqu’à ce qu’ils reçoivent leur héritage ». Il précise : « Ils m’ont officiellement réclamé 800.000 dollars à travers mes avocats. Tandis que j’avais proposé 250.000 dollars pour régler l’affaire à l’amiable, par amour, par respect et à la mémoire de Blanche. »

Concernant la succession, il rappelle la tradition familiale : « Dans ma famille Tunasi, les biens sont laissés à 100 % aux orphelins, car cela est notre coutume. Tout est donné aux orphelins. Suite à ce qui se passe, nous avons lancé un inventaire légal de mes biens, conformément au Code de la famille en Rd-Congo. À ce jour, leur part est estimée à moins de 150.000 dollars. »

Marcello Tunasi dénonce aussi des attaques personnelles : « Tandis que les discussions entre avocats étaient en cours, certains ont choisi la voie de la diffamation publique, dans l’intention de me nuire personnellement et de nuire à mon ministère. Ils me l’ont dit ouvertement. »

Le pasteur évoque des menaces reçues depuis l’Afrique du Sud : « Un numéro anonyme m’a appelé pour me dire qu’il détient les enregistrements vocaux où Blanche se confiait à sa maman. Des paroles arrachées de leur contexte et de leur timing. Pendant 18 ans, nous n’avons jamais parlé de divorce, je ne l’ai jamais frappée. »

Enfin, il s’insurge contre les accusations portées à son encontre : « On m’accuse de l’avoir tuée. Alors qu’elle est décédée d’une crise cardiaque, suite à une opération qu’elle n’a pas supportée. Aujourd’hui, au Congo, si tu deviens grand, on dit que tu tues les gens. Comment pourrais-je tuer la mère de mes enfants ? »

Il conclut en annonçant qu’il compte s’exprimer plus largement dans les mois à venir : « Je ne resterai pas silencieux plus longtemps. Dans les semaines et mois qui viennent, je partagerai davantage pour rétablir la vérité et protéger ma famille et mon ministère. »

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