Le Ministère congolais des Mines a annoncé la suspension immédiate d’un site de la société Congo Dongfang Mining (CDM) à Lubumbashi, après un incident majeur de pollution des eaux ayant touché plusieurs quartiers environnants. Cet événement de pollution des eaux Lubumbashi CDM a mis en lumière des failles cruciales.
Arrivé à 2h du matin dans la capitale du Haut-Katanga, le Ministre national des Mines, Louis Watum Kabamba, s’est rendu directement sur le site incriminé pour un constat d’urgence. Selon les premières informations, un débordement d’effluents industriels provenant d’un bassin de rejet non conforme aurait provoqué une contamination des eaux, une mortalité piscicole et une menace directe pour les populations riveraines. L’incident de pollution des eaux Lubumbashi CDM a soulevé des préoccupations environnementales majeures.
Un site non conforme aux standards internationaux
Le rapport préliminaire relève plusieurs manquements graves :
- bassin de rejet sans stabilité ni étanchéité,
- absence totale de dispositifs de contrôle,
- aucun plan d’urgence opérationnel,
- risques élevés pour l’environnement immédiat.
Face à ces défaillances, le Ministre a exigé des explications techniques à la direction de CDM. Les réponses jugées insuffisantes ont conduit à des décisions immédiates concernant la pollution des eaux à Lubumbashi par CDM.
Suspension de trois mois et fortes obligations pour CDM
Le site fautif de CDM est suspendu pour une durée initiale de trois mois, avec possibilité de prolongation. Pendant cette période, la société est obligée de :
- payer intégralement le personnel,
- réparer les dommages environnementaux,
- indemniser les communautés touchées,
- s’acquitter des pénalités prévues par le Code Minier.
Ouverture d’une enquête technique approfondie
Une commission technique mixte sera mise en place pour établir les causes exactes, déterminer les responsabilités et proposer des mesures correctives structurelles relatives à la pollution des eaux Lubumbashi CDM.
Vers une exploitation minière plus responsable
À travers cette sanction, le Gouvernement congolais réaffirme sa volonté d’imposer des normes environnementales strictes et de promouvoir une exploitation minière durable, centrée sur le bien-être des populations et la protection des ressources naturelles.
