Accusé d’empêcher des collègues d’obtenir des visas, le chanteur Fally Ipupa se retrouve au cœur d’une polémique qui secoue le milieu artistique congolais. La rumeur, propagée sur les réseaux sociaux, alimente interrogations et prises de position, tant le chanteur est devenu une figure majeure du showbiz africain.
Face à cette tempête médiatique, Mbilia Bel, icône de la musique congolaise (qui a un concert en Belgique le 20 septembre prochain) a choisi de rompre le silence. « Laissez-le tranquille. J’avais reçu mon visa de deux ans. Est-ce que sa soi-disant main noire m’en a empêchée ? », s’est-elle insurgée, balayant l’idée que Fally Ipupa puisse bloquer les voyages de ses pairs. Pour elle, ces accusations relèvent davantage de la jalousie que d’une réalité fondée.
L’artiste estime qu’il est injuste de jeter l’opprobre sur Fally, qu’elle décrit comme un homme absorbé par ses obligations artistiques et humaines. « S’il ne fait pas trop d’émissions, c’est parce qu’il a une carrière remplie d’exploits et de responsabilités envers les autres. Si j’étais un homme, moi aussi je serais jalouse de lui », a-t-elle ajouté, soulignant que le succès et l’influence de Dicap La Merveille nourrissent bien des fantasmes.
Pour l’heure, aucune preuve concrète ne vient étayer ces accusations. Fally Ipupa, fidèle à son style discret, ne s’est pas exprimé publiquement sur l’affaire. Mais dans le sillage de cette polémique, la question reste posée : l’ombre de la célébrité justifie-t-elle qu’on prête à un artiste un pouvoir qu’il n’a peut-être pas ? Une question qui reste pendante.
