Courageux, attentionné et très sociable à travers son attachement aux grands esprits de la presse congolaise mais aussi aux scientifiques de toute nature, pour se se faire une place de choix dans la société des médias, Joseph nous dit tout dans cette interview.
En somme, Joseph Tshibanda Mudiay dit Tshimale pour ses proches, est un journaliste congolais, passionné de l’art oratoire et de la parole écrite, depuis son tout jeune âge au Lycée Eseka, où il fût bidel général. Ce natif de Kole, province du Sankuru qui, après avoir été lancé sur le marché de l’emploi en mars 2021, s’est déchaîné d’investir dans le numérique en juillet 2021, grâce à son tout premier projet dans son domaine de prédilection, la presse Lintervieweur.cd qui est un média en ligne congolais, spécialisé dans le genre majeur journalistique Interview.
Quels sont vos débuts dans la profession de chevalier de la plume ?
J’ai commencé cette aventure d’animateur, poète, acteur des pièces théâtrales, acolyte au sein du groupe K.A de la paroisse Saint Gabriel Olombo cité de Kole, puis à l’école primaire où j’ai dû affirmer mon talent à travers la pièce théâtrale Mokonzi Alobi Tika kobeta mbonda mais aussi avec ma toute première oeuvre littéraire Oseille et s’en est suivi avec le lectorat dans des messes dominicales.
En 2013, je suis nommé bidel général au Lycée Eseka où j’ai régné pendant un an. Deux ans après, en 2015, après l’obtention de mon diplôme en section littéraire, option latin philo, je me suis inscrit à l’Université Pédagogique Nationale, dans la faculté des Lettres et Sciences Humaines, Département des Sciences de l’Information et de la Communication où quelques années après j’ai raflé le titre de gradué en SIC et enfin en 2020-2021 en pleine période de Covid-19 où l’on avait pas accès à tout, j’ai obtenu mon diplôme de licence en journalisme politique extérieure, voilà un peu là ma toute petite et brève histoire.
D’où vous est venu l’idée de créer un média basé en interview ?
L’idée m’est venue d’une simple observation des différents médias de la place qui essaient d’informer d’une manière ou d’une autre mais pas forcément avec des informations fraîchement puisées de la source.
Je me suis dit de créer un truc qui pourrait commencer à tendre le micro aux sources d’informations pouvant éviter d’intox.
Comment êtes-vous arrivé à maîtriser le web-journalisme, un métier si difficile et agaçant ?
Je suis passé par beaucoup de maisons de presse écrite, en ligne et audiovisuelle où j’ai profité de la pratique et bénéficié de l’expérience, pour me faire ma petite place, malgré les difficultés financières qui ne manquent jamais.
Pourquoi avez-vous choisi de vous lancer si tôt dans l’entrepreneuriat web, au lieu de vous chercher un emploi qui correspond à vos diplômes ou solliciter un stage professionnel dans une entreprise de la place ?
Moi je pense que je suis dans la bonne voie, pour moi le journalisme est le métier le plus beau du monde, même si je crevais de faim aujourd’hui, je vis avec espoir car c’est mon domaine de prédilection.
Quel serait ton plus grand rêve à réaliser dans ta profession de journaliste ?
Mon rêve, depuis mon tout jeune âge est celui d’être un journaliste international, devenir reporter de guerres, commenter un match de foot continental en direct…
Un mot à ceux qui voudront te soutenir dans tes projets ?
À tous ceux qui auront l’occasion de lire cette interview, qu’ils trouvent ici mon cri d’alarme leur adressé, un peu comme tous les jeunes du monde entier, on est une jeunesse qui se cherche sans recul mais avec trop de difficultés financières hors-gamme , qu’ils viennent en notre recherche, qu’ils nous aident sans hésiter. Car la réussite du Congo dépend de la contribution de chacun de nous.
Propos recueillis par Nhena Misenga pour Strong2Kin Moov
