À quelques jours de l’ouverture officielle de la 30e Conférence des Parties sur le climat (COP30), le Sommet de Belém s’est tenu ce jeudi 6 novembre 2025 au Hangar Centre de Conventions de l’Amazonie, au Brésil.
Une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement y ont répondu à l’invitation du président Luiz Inácio Lula da Silva, hôte de ce rendez-vous crucial pour l’avenir climatique de la planète.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a donné le ton dès l’ouverture : « Nous avons échoué à maintenir le réchauffement à 1,5 °C, comme le prévoyait l’Accord de Paris. Le temps n’est plus aux promesses, mais à l’action concrète », a-t-il affirmé, dressant un constat d’échec collectif face à la lenteur des efforts mondiaux.
Fervent défenseur de la forêt amazonienne, Lula a profité de la tribune pour annoncer le lancement du Fonds pour les Forêts Tropicales Éternelles (TFFF), un mécanisme destiné à garantir des ressources durables pour la protection des écosystèmes forestiers à l’échelle mondiale.
Prenant la parole à son tour, le Président Félix Tshisekedi a mis en lumière l’importance stratégique des forêts tropicales, notamment celles de la RDC, pour l’équilibre climatique global.
« L’humanité joue sa survie sur l’avenir des forêts. Il est temps d’agir, et d’honorer les engagements pris à Paris il y a dix ans », a-t-il lancé.
Entre espoir et pression, ce sommet de Belém s’annonce comme une étape décisive vers une COP30 déterminante pour le climat mondial.
