
À l’occasion de la Journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide, FONAREV : commémoration des victimes du génocide en RDC a publié un communiqué fort rappelant que la mémoire constitue un préalable indispensable à la justice. L’institution exhorte la communauté nationale et internationale à reconnaître les crimes commis sur le sol congolais et à soutenir les victimes dans leur quête de vérité, de justice et de réparations.
Une mémoire essentielle pour la justice en République démocratique du Congo
Dans son communiqué officiel, le FONAREV souligne la portée particulière de cette journée pour la République démocratique du Congo, un pays marqué par plus d’un siècle de violences de masse liées à l’exploitation brutale de ses ressources naturelles. De la période du régime léopoldien, qualifiée d’« holocauste oublié », aux atrocités perpétrées ces trente dernières années dans l’Est du pays, la RDC porte encore les stigmates de crimes ayant entraîné massacres, déplacements forcés, violences sexuelles et destruction de communautés entières.
Selon le FONAREV, ces crimes ne relèvent pas du hasard. Ils s’inscrivent dans des processus planifiés répondant à la définition du génocide telle qu’établie par la Convention des Nations unies, visant la destruction physique, psychologique et sociale de groupes protégés.
Des massacres documentés et une responsabilité établie
Les enquêtes menées par le FONAREV, en collaboration avec des experts nationaux et internationaux, ont mis en évidence l’intention génocidaire et les actes matériels liés à plusieurs massacres majeurs, notamment à Kasika, Kamituga, Katogota, Makobola, Mwenga, Kalima ou encore Tingi-Tingi.
L’Annuaire des massacres élaboré par l’institution recense plus de 1 500 violations avérées, incluant des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et des violences généralisées, particulièrement à l’encontre des femmes et des filles. Des millions de Congolais demeurent aujourd’hui déplacés, dépossédés et traumatisés, tandis que les survivants continuent de porter des blessures visibles et invisibles.
Un appel à la communauté internationale
À travers ce communiqué, le FONAREV renouvelle son appel à la communauté internationale pour la reconnaissance officielle des génocides commis en RDC. L’institution demande un soutien accru aux enquêtes indépendantes, la poursuite des auteurs, complices et financeurs de ces crimes, ainsi qu’un accompagnement durable des survivants dans la reconstruction de leur vie.
« La prévention commence par la reconnaissance. La reconnaissance commence par la vérité », rappelle le FONAREV, insistant sur l’importance d’écouter la voix des victimes.
Restaurer la dignité et transformer le deuil en mobilisation
Fidèle à sa mission, le FONAREV réaffirme son engagement à restaurer la dignité des victimes à travers un accompagnement juridique et psychosocial, ainsi que la mise en place de réparations proportionnelles aux souffrances endurées.
En cette Journée internationale de commémoration des victimes du génocide, l’institution appelle à transformer le deuil en mobilisation collective, afin que justice soit rendue et que de tels crimes ne se répètent plus. Un message fort pour que la mémoire des victimes, en RDC comme ailleurs dans le monde, ne soit jamais effacée.











![Diesel Gucci et Niska s’unissent pour frapper fort avec « Éliminé » [VIDÉOCLIP]](https://i0.wp.com/www.strong2kinmoov.com/wp-content/uploads/2025/12/Screenshot_20251206-192725.jpg?resize=100%2C70&ssl=1)







































































![Innoss’B met à nu ses blessures sentimentales dans “Love ya RS” [SON]](https://i0.wp.com/www.strong2kinmoov.com/wp-content/uploads/2025/11/1761987101410.jpg?resize=100%2C70&ssl=1)



























