
Le ministère congolais de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières a publié un communiqué officiel dénonçant de graves violations des droits humains dans les zones occupées par la coalition M23-AFC, qu’il qualifie de supplétifs de l’armée rwandaise.
Selon le document signé par le vice-premier ministre Shabani Lukoo Bihango, plus de 272 cas d’assassinats et d’exécutions sommaires, 300 viols, 300 actes de tortures corporelles, ainsi que des enlèvements et recrutements forcés d’enfants ont été enregistrés dans les territoires de Rutshuru, Walikale et Masisi entre septembre et octobre 2025.
Le gouvernement évoque également la mise en place d’une administration parallèle dans ces zones, la balkanisation du territoire national, et l’imposition d’un prélèvement illégal de 17 % sur les frais scolaires, violant la gratuité de l’enseignement.
Kinshasa dénonce une violation flagrante du droit international et réaffirme sa détermination à restaurer l’autorité de l’État et à protéger les populations civiles victimes de ces exactions.