Relance de l’industrialisation minière en RDC : Louis Watum Kabamba, l’artisan d’une nouvelle ère pour le secteur minier congolais

La RDC, géant minier au cœur de la transition énergétique mondiale

La République Démocratique du Congo (RDC) se positionne aujourd’hui comme un acteur incontournable de la transition énergétique et de la révolution technologique. Premier producteur mondial de cobalt et deuxième producteur mondial de cuivre, le pays détient également d’importantes réserves de minéraux stratégiques et de terres rares, évaluées à plusieurs milliards de dollars.

Lors de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, le ministre des Mines, Louis Watum Kabamba, a porté haut la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi : transformer les ressources naturelles du Congo en levier de développement durable et inclusif.

Une vision claire : transformer les minerais sur place

Au lieu de se limiter au rôle de simple exportateur de matières premières, la RDC veut désormais industrialiser son secteur minier. Cette stratégie repose sur trois piliers :

Transformation locale des minerais pour créer une véritable valeur ajoutée.

Création d’emplois durables grâce à l’implantation d’usines et d’unités de traitement.

Partenariats stratégiques avec des investisseurs mondiaux pour stimuler la croissance et renforcer la traçabilité.

Louis Watum Kabamba a affirmé que la RDC est prête à franchir un nouveau cap : celui d’un pays producteur, transformateur et exportateur de produits miniers à haute valeur.

Des investisseurs internationaux séduits par l’agenda minier congolais

En marge de l’ONU, une table ronde de haut niveau organisée avec le Business Council for International Understanding (BCIU) a réuni des acteurs économiques pesant plus de 500 milliards USD de chiffre d’affaires combiné. Parmi eux :

• Glencore (39,75 milliards USD)

• Citi (190,39 milliards USD)

• Standard Bank (22 milliards USD)

• ING (67 milliards USD)

Banque Africaine de Développement (240 milliards USD)

Ivanhoe Mines (600 millions USD/an)

Traxys (10 milliards USD/an)

Orion Resource Partners (310 millions USD)

Ces échanges ont porté sur l’industrialisation, la traçabilité des minerais, la création de chaînes de valeur intégrées et la transformation locale. Plusieurs investisseurs ont exprimé leur volonté d’ancrer durablement leurs projets en RDC.

Une gouvernance minière plus responsable et unifiée

Les services techniques sous tutelle du Ministère des Mines — FOMIN, CAMI, CEEC et SGNC — étaient également présents. Leur participation a démontré une cohésion nationale et une gouvernance plus transparente, condition essentielle pour rassurer les investisseurs et bâtir une croissance durable.

Des actions concrètes : vers un partenariat structuré RDC–BCIU

À l’issue de cette rencontre, plusieurs mesures ont été arrêtées :

Finalisation d’un protocole d’accord (MoU) entre le BCIU et le Ministère des Mines.

Mission de suivi à Kinshasa d’ici fin octobre 2025 pour lancer la plateforme d’appui aux investisseurs.

Mise en place d’un répertoire des investisseurs, classés par type de projets et capacités d’investissement.

Développement d’un cadre structuré de sélection des partenaires selon :

Type de partenaire (mines, finances, technologies, énergie)

Type de projet (exploration, transformation locale, ESG & traçabilité)

Capacité d’investissement (PME, multinationales)

Position dans la chaîne de valeur (exploitation, traitement, logistique, export).

Ce dispositif permettra de suivre les engagements et de garantir un impact durable sur l’économie congolaise.

Une victoire diplomatique et économique pour la RDC

La participation de Louis Watum Kabamba à New York marque un tournant historique. Le Congo démontre qu’il n’est plus seulement spectateur, mais acteur central dans la redéfinition des équilibres énergétiques et industriels mondiaux.

Avec cette stratégie, la RDC ouvre une ère où ses ressources minières deviennent un levier de croissance inclusive, créant emplois, valeur locale et prospérité pour son peuple.

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