Héritier Wata visité par Bouro Mpela et Ponpon Miyake : la rencontre déboule sur des chants de haut vol et farotage en dollars

Chez les Bantous que nous sommes, une maison qui reçoit beaucoup de visiteurs est une maison bénie. Et c’est ce qui semble arriver à la Team Wata. Depuis un moment, le QG du groupe musical cher à Héritier Weta connait une forte attraction. Plusieurs artistes du paysage musical congolais y passent pour le rendre visite et finissent par gratifier quelques vocaux mémorables aux fans.

Après Bill Clinton Kalonji, Adjani Sesele et tant d’autres, c’était au tour de Bouro Gecko Mpela et Ponpon Miyake, respectivement ancien de Quartier Latin international de Koffi Olomide et Viva La Musica de Papa Wemba, de marquer leur présence au quartier général de Gogane le jeudi 15 dernier.

Très heureux d’accueillir ses aînés du domaine musical, celui que l’on appelle désormais « Tour de contrôle » a partager convivialement ses microphones avec ses visiteurs pour un grand moment de chant. Bouro Mpela était le premier à se livrer sur son classique intitulé « Calvaire » extrait de l’album Affaire d’État paru en 2003. Avec son timbre et technique vocale uniques, le frère de Alain Mpela a émerveillé les Spiritas (Fanbase de Goga) venus en grand nombre pour assister à la répétition. Alors qu’il chantait, Bouro Mpela a vu Héritier faire du farotage en lui collant plusieurs billets de dollars américains au visage en guise de reconnaissance à son savoir-faire.

À son tour, Ponpon Miyake a tout d’abord interprété la chanson « Jeancy » signée dans l’opus « Nouvelle Écriture », mis en vente en 1997, avant d’épater l’assistance sur le morceau « Excuse Me » chantée par Papa Wemba dans l’album « Molokai » (1998) pour faire son mea-culpa à sa chère épouse.

Imitant une interprétation live de son mentor sur cette chanson, Ponpon a lâché une performance XXL en chant prouvant qu’il est bel et bien le fils Héritier du timbre vocal exceptionnel de Bakala Dia Kuba. Impressionné, La Pulga n’a pas hésité de mettre une fois de plus la main à la poche pour sortir quelques billets verts et faroter sur P. Miyake. Une ambiance bon enfant qui a beaucoup plu aux mélomanes. Comme quoi, il n’y a pas que des échauffourées dans la scène musicale congolaise.

RM La Fleur Du-béton

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