La décennie 2010 a été marquée par l’éruption du mouvement urbain en République Démocratique du Congo avec la montée fulgurante d’une foison d’artistes au talent de génie.
Parmi ces nombreuses étoiles qui ont illuminé Kinshasa sur le plan musical 8 ans en arrière, Mapipo, Westa Badjango et DJ Rey s’étaient démarqués en offrant des gros morceaux dignes d’être appelés « Hits ». Considérés par le public comme les grosses pointures du milieu urbain, à cette époque là, ces artistes étaient attendus au Top.
STRONG2KIN MOOV vous parle de leurs morceaux qui nous ont émerveillé durant la décennie dernière.
Commençons par Westa Badjango qui est une figure qu’on aperçoit dans la scène urbaine du pays depuis les années 2000, aux côtés de certains rappeurs. Avec un style issu d’un mélange d’Atalaku et du raggatol, ce chanteur dont le timbre vocal se reproche de celui de Bill Clinton Kalonji, a marqué les esprits par l’entremise de son single intitulé « Pakadjuma », largué en 2016.
Westa Badjango : Pakadjuma*
DJ Rey, un phénomène urbain qui a à son actif, beaucoup de singles qui ont enjaillé les banlieues de la ville de Kinshasa durant ces 15 dernières. Avec un style gang dit « Décalé Pomba » qui lorgne sur les réalités de la rue, l’artiste nous avait offert le titre « Kende Na Yo » en 2016. Un vrai hit dans lequel Rey avait étalé son talent dans toute son envergure. C’est l’histoire d’une romance calamiteuse raconté avec une bonne dose d’humour.
DJ Rey : Kende Na Yo
Mapipo Yeyo ! Un showman qui savait ambiancer le public avec ses animations d’Atalaku adapté dans le style urbain. L’artiste avait émerveillé les mélomanes avec un gros tube intitulé « PAYA NKU PAYA ». Ce morceau publié en novembre 2013, avait connu un gros succès au pays ainsi qu’au sein de la diaspora congolaise.
Mapipo : Paya Nku Paya
Cependant, quelques années plutard, ces 3 artistes sur qui l’espoir du public urbain congolais reposait se sont mis aux abonnés absents pour le rendez-vous fixé au sommet.
RM La Fleur Du-béton
