La musique congolaise et le piège des millions de vues ?

La musique congolaise a une très belle histoire avec beaucoup des noms qui ont parfait sa réputation et surtout sa notoriété dans le monde. Ses dernières années, la République démocratique du Congo a révélé des artistes talentueux dans les quatre coins du monde.

Avec l’avènement des réseaux sociaux et l’explosion de l’univers numérique, le monde est réduit à un petit village grâce à internet. Ainsi, un large public a eu l’opportunité de savourer et de découvrir cette musique de fond en comble avec des nouveautés à presque chaque année; Ce qui a influencé sur la façon de consommer cette musique.

De la rumba pure à l’Afro Congo, en passant par la rumba drill, le ndombolo, la tokoos music, ou encore le tshatsho, les styles musicaux sont nombreux dans ce pays.

Dans l’industrie musicale mondiale en général et congolaise en particulier, les performances sur les plateformes numériques sont devenues des indicateurs importants pour les artistes et les maisons de productions. Elles ouvrent ou ferment un champ vers la signature des grands contrats.

Un facteur de taille dans un monde totalement connecté où les chiffres valent et surtout envoient une image assez directe et concrète sur l’artiste, son style de musique et sa capacité à chercher une plus large audience.

Les chiffres générés sur les plateformes numériques notamment Youtube font naitre des ailes sur les épaules des certains artistes. La quête aux vues est devenue un phénomène réel capable d’engendrer un conflit de génération.
Véritable terrain de bataille, au-delà de s’adapter et de fournir une bonne image à la musique congolaise, la concurrence saine tombe parfois à une comparaison sans importance.

Par sa définition primaire, la musique est tout simplement l’art de combiner les sons d’une manière agréable à l’oreille; l’objectif primordial est de procurer du plaisir à cet organe. Faire de la bonne musique afin de satisfaire les consommateurs et non d’engranger des chiffres sur Youtube alors que la qualité du produit ne suit pas. Et l’impact d’une oeuvre musicale devrait se faire sentir su le terrain avant de brandir le nombre de vues.

À bon entendeur, salut !

La rédaction

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