Musique folklorique au Congo: Quel avenir et quelle figure ?

Un des précieux styles musicaux et originaux que compte la culture congolaise avec des artistes très talentueux et conservateurs.


Un style qui a permit bien avant la rumba, un voyage au delà des frontières congolaises d’une musique pure avec des instruments traditionnels.
D’ailleurs le débat reste très ouvert entre l’usage du terme «musique traditionnelle» et celle dite «folklorique».
Nous traiterons ce dernier tout au long de cet article pour garder le sens initial de notre sujet.

Avec des figures importantes comme Mabele Elisi, Mimi Mongo, Tshala Muana, ou encore d’autres issus des plusieurs tribus (Tetela, Mongo, Kongo, Luba, etc.)

Ce style s’est adapté de façon extraordinaire face à l’évolution fulgurante en milieu musical ces dernières années en ramenant en son sein plusieurs variétés tout en gardant son sens originel. Ainsi nous avons constaté par exemple durant une certaine période des contentieux judiciaires opposant artiste folklorique et artiste urbain: la plus récente opposait La légende Koffi Olomide et le défunt Mabele Elisi avec le titre « Toukou Toukou ».

Au-delà des contentieux judiciaires que peut générer parfois le problème du droit d’auteur avec ce style, nous constatons quand même leur impact positif dans la musique congolaise; un exemple récent avec Fally Ipupa qui a repris le titre « Eloko Oyo » (Qui cumul aujourd’hui plus de 71 millions des vues sur YouTube) du phénomène de la musique folklorique Mabele Elisi.
Un hommage bien mérité qui a été apprécié grandement par le public.

Aujourd’hui bien que moins présent faute de visibilité, cette musique est bel et bien présente dans le quotidien de chaque congolais (Naissance, deuils, fêtes et autres).
Elle demeure une source très prisée des plusieurs artistes en manque d’inspirations.

On ne se moque pas de la racine qui soutient l’arbre dit-on.

André Longane O.

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